mercredi 21 janvier 2015

Brio un amour de petit podenco (Chapître 12)

Mardi 20 janvier

Une bien rude journée.
J'avais bien dormi dan la chambre de mes parents, mais quand je me suis réveillé, j'avais très mal à mon ventre.
Je ne pouvais rien boire ni manger et je vomissais sans arrêt. Dans mes petites crottes collantes comme du goudron, ma maman d'accueil a retrouvé plein de saletés, des bouts de bois, de l'herbe, des fibres bizarres, puis plein de glaires. Je pleurais à chaque fois.
Alors ma maman a téléphoné à mon docteur qui lui a dit qu'il voulait me revoir en fin d'après_midi.
Quand je suis arrivé à la clinique, j'avais tellement mal que je pleurais sans arrêt. Il a regardé mon ventre, mes cicatrices, il a fait des examens et il a dit à ma maman que j'avais peut être un intestin un peu lent avec ma maladie, mais que l'anesthésie et la morphine avaient entrainé une occlusion. Il lui a dit qu'il fallait qu'il m'hospitaliser pour me mettre une perfusion et me donner des médicaments pour calmer mes douleurs et évacuer mon intestin. 
C'est quoi maman hospitalisé ? J'ai vite compris, il a dit à ma maman de me faire des bisous et il m'a emmené dans une autre pièce. J'ai bien vu que ma maman était triste. 
Je n'avais plus ma maman et j'avais un peu peur. Mon docteur a dit qu'il appelerait ma maman demain matin. C'est long demain !





Mercredi 21 janvier

Une dame assistante m'a dit en me réveillant que ma maman avait pris des nouvelles de ma santé, mais je ne l'ai pas vue. Il fallait attendre un peu le docteur. 
Quand il est venu, il m'a encore prescrit une autre perfusion. C'est long les perfusions et ma maman n'est pas là. 
Une dame m'a donné aussi à boire et à manger une pâtée spéciale. C'était bon, mais il n'y en avait pas beaucoup. Mon ventre ne me faisait plus mal et j'avais si faim. Je n'ai pas vomi leur pâtée, sinon ils m'auraient gardé plus longtemps,  j'avais des petits haut le coeur mais je me suis caché sous la couverture et les filles n'ont rien vu.
Une autre dame a dit, il n'est pas facile Brio, il ne veut pas de mes câlins et il arrache tout dans sa cage ! Ben oui, moi je voulais partir et avoir ma maman, alors j'ai essayé d'enlever mes pansements et ce fil qui pendait à ma patte avec le liquide qui coulait dans ma veine. 
Non mais enfin, Brio est un combattant, il ne va pas se laisser emprisonner avec des fils et leurs caresses je n'en veux pas, elle me donne à peine à manger, je ne vais tout de même pas leur dire merci ! 
Je veux ma maman !
Alors mon docteur a téléphoné à ma maman pour lui dire qu'elle vienne me chercher cet après-midi. 
Une dame est venue m'enlever ma perfusion, elle m'a remis mon harnais et ma laisse et m'a sorti de la cage. J'étais inquiet, où allait-elle m'emmener encore ? 
Quand je suis arrivé dans l'entrée, j'ai vu ma maman, j'ai tiré fort pour la rejoindre, j'étais si heureux, j'ai même fait un petit pipi sur le carrelage et je me suis jeté dans les bras de ma maman en pleurant. J'ai bien vu que ma maman essuyait une larme. Elle était si heureuse elle aussi. J'ai tellement eu peur de ne plus la revoir.
Elle a parlé avec le docteur, il lui a donné mes médicaments et lui a dit qu'on pouvait partir. Je lui aurait bien fait une petite léchouille en entendant PARTIR !
Regardez toutes les pilules que je dois avaler et ma pâtée spéciale pour 2 ou 3 jours. C'est pas vraiment un festin !


Je suis monté dans la voiture de ma maman, j'ai bien regardé le chemin pour savoir si on allait à la maison. Ma maman me caressait, me parlait doucement.




Rassuré, je me suis couché, mais je ne dormais pas, j'étais trop content !


Quand je suis arrivé à la maison, mes copains m'ont fait une fête, ils me sentaient, me léchaient, ils étaient tous autour de moi. Moi aussi j'étais drôlement content de les revoir.
J'ai commencé par vérifier que tous mes jouets étaient dans mon panier, reniflé mon coussin. Hum il y avait le parfum de Lucia, elle a encore du se coucher avec ses grandes pattes dans mon petit panier.



J'avais vraiment très faim. Ma maman m'a donné 2 cuillerées de pâtée. C'est tout ? Elle m' expliqué qu'aujourd'hui il fallait manger léger. C'est vraiment pas drôle, mon petit ventre s'est vidé et je n'aime pas qu'il soit tout vide. Alors j'ai léché toutes les gamelles vides de mes copains. Ma maman m'a dit que j'avais avalé assez de mauvaises choses et que je n'allais pas manger la gamelle elle-même ! 




Après tant de douleurs et tant d'émotions, j'étais bien fatigué. Ma maman avait mis les paniers des whippets près d'un radiateur, je m'y suis blotti et mon copain Onyx m'a tenu compagnie. Au chaud sous mon plaid, j'ai bien dormi.




Et quand je me suis réveillé, fini le stress, je n'avais qu'une envie : jouer avec mes jouets et mes copains.




Même Mamie Lucia, ce soir voulait bien jouer avec moi et faire un câlin !





Ma maman nous a donné à dîner, mais moi je n'avais qu'une petite part. Pour mes médicaments, elle m'a quand même donné un petit morceau de fromage. Je n'en avais pas mangé depuis dimanche soir. Quel plaisir de retrouver le goût de mon camembert !
Mon pôpa lui grignotait des choses bien appétissantes devant la télé.
Dis tu n'en aurait pas un petit peu pour moi ?


Pff, il ne comprend rien lui non plus !

Ce soir j'ai bien aidé ma maman d'accueil à tricoter un pull pour le doudou de ma Justine. C'est moi qui  lui en ferait cadeau demain. Ben oui quoi j'ai bien participé, je tirais la laine pour que ce soit plus facile pour ma maman, c'était un gros travail après elle n'avait plus qu'à le mettre sur ses aiguilles.  Demain ma Justine elle va dormir à la maison, peut être avec moi, je lui demanderai !




Il est tard, je vais bien dormir cette nuit avec mes copains. Ils sont sympa, ils m'ont laissé les oreillers pour moi tout seul ! Normal, quand on est malade, enfin plus vraiment !













 




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