dimanche 4 janvier 2015








Aujourd'hui, on est dimanche et je regarde mes chiens qui dorment, qui rêvent, qui semblent sourire en dormant et témoigner par leur rêve. La main de l'homme ne les soumet pas quand les yeux contemplent leur beauté. C'est une histoire humaine, là où se trouve le sentiment de responsabilité. Ils me parlent de moi. Comme les chats de votre voisine vous parle de vous. Un chien qui hurle sous une fenêtre, parce qu'il a faim ou qu'il cherche un abri, parle de la possibilité qu'à l'homme, de lui offrir nourriture et protection, ou non. Ainsi l'animal nous parle de notre liberté. Que pourrions nous faire de bien, juste aujourd'hui, à notre niveau, selon nos moyens, nous qui ne pouvons pas prendre le maquis, nous qui ne pouvons pas tendre la main plus loin que la longueur de notre bras, nous qui ne voulons pas sombrer dans l'angélisme et employer à moindres frais le joli et gentil terme d'humanisme. Parce que le mal hurle de toutes parts, comme un chien qui a faim, et qu'aimer c'est prier, prions avec nos mains ouvertes, en caressant un animal. Puisqu'en aimant on prie. On prie pour que cessent l’indifférence, le mépris, la violence, pour que l’humanité soit plus humaine, pour que les animaux retrouvent leur dignité ancienne et que leurs souffrances imposées par la main de l’homme n’appartiennent plus qu’au passé. Mais qui entendra nos prières dans ce monde devenu sourd et aveugle ?

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